L’image du pape François tranquillement assis sur un fauteuil en cuir vert aux côtés d’un imam vêtu de blanc comme lui, à la grande mosquée à Bangui, dans le quartier PK5, a fait le tour du monde le 30 novembre 2015. Lors de sa première tournée africaine, deux ans après avoir succédé en 2013 à Benoît XVI, François n’avait pas hésité à se rendre en Centrafrique. Le contexte était très tendu, un conflit civil opposant catholiques et musulmans. Dans l’avion qui le transportait de Rome à Nairobi, il avait déclaré avoir « plus peur des moustiques » que des violences en Afrique.
Cette année, de nouveaux déplacements sur le continent sont programmés pour le chef de l’Etat de la Cité Vatican –le plus petit et le moins peuplé du monde, 0,4 km² et moins d’un millier d’habitants. Le plus grand flou entoure encore ces déplacements, qui pourraient passer par Juba au Soudan du Sud. « Il était prévu d’aller dans les deux Congo, mais, avec Kabila, ça ne va pas, je ne crois pas qu’on puisse y aller. » Cette petite phrase papale, prononcée le 9 mars dans un entretien au journal allemand Die Zeit, a fait couler des flots d’encre en RDC. « Le Pape, fait inhabituel, cite le nom du président, fait remarquer Monseigneur Sébastien Muyengo, évêque d’Uvira, de passage à Paris. Cela ne fait honneur ni à Joseph Kabila, ni au peuple congolais ».
D’autant que l’Eglise est une institution puissante en RDC, le pays qui compte le plus de catholiques en Afrique (32 millions de personnes). Le clergé y quadrille mieux que l’Etat le territoire national et joue un rôle...L'article complet en un clic sur Rfi.fr
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